Tomate Fraiche : Producteur : Le Jardin d’Anthémis

Tomate Fraiche : Producteur : Le Jardin d’Anthémis

Commune : Millançay, à 50 km de Blois
Région agricole : Sologne des étangs ou grande Sologne
Ferme familiale
Installé depuis : 2008 (achat des terres, 2011 pour le début de l’exploitation)
Bio depuis : la parcelle est bio depuis 1974
Surface en légumes plein champs : 3500 m2
Surface couverte : 500 m2 de serre verre et 1000 m2 de tunnels
Types de légumes produits : tomate, concombre, carotte, batavia, mâche, jeunes pousses, betterave, oignon, épinard, persil, ciboulette, basilic, chicorée, échalote
Main d’œuvre : Patrick et un CDD depuis août 2015

L’exploitation de Patrick est située sur des terres de sable blanc très pauvres à l’origine, argileuses en profondeur, typiques de la Sologne. Elle s’étend sur une surface de 1,2 ha, dont une moitié cultivée pour ses légumes et l’autre en engrais vert de luzerne. Il possède également 500m2 de serre en verre et 1000 m2 de tunnels. Pour le stockage et la conservation de ses légumes, Patrick possède une chambre froide, avec 2 niveaux de température différents (1° et 8°) et une très forte humidité.

Tout seul sur sa ferme, « le Jardin d’Anthémis », Patrick Maliet est un doux rêveur. Utopiste et idéaliste, il a voulu façonner son exploitation agricole à l’image de ses valeurs. Son idée de départ était de vivre le plus possible en cohérence avec l’écologie. Mais entre le rêve et la réalité, il a fallu s’adapter… Si son projet d’éolienne n’a pas abouti (il a été victime d’une escroquerie), il est en revanche autonome en eau d’irrigation. Il récupère toutes ses eaux de  ruissellement et de drainage, et elles sont ensuite stockées dans un bassin en attendant de servir pour l’arrosage, pendant la période estivale. Un système de phytoépuration permet de recycler ses eaux grises. Patrick possède également quelques oies, qui se nourrissent des déchets de légumes et qui participent parfois au désherbage !

Le souhait de Patrick est de produire en combinant le minimum d’équipement avec le maximum d’optimisation. Pour cela, Patrick travaille sans tracteur ; il utilise uniquement des outils à main et une motobineuse. En contrepartie, cette technique lui permet de ne pas tasser le sol et de planter des rangs plus serrés, puisqu’il n’y a pas besoin de laisser un large passage pour les roues d’un tracteur.

Pour la petite histoire, Patrick a toujours eu une grande sensibilité à la nature, à l’environnement. Adolescent, il rêvait même de vivre « comme Robinson Crusoé ». Un jour, en 1978, ses parents entendent à la radio une interview de Philippe Desbrosses (acteur historique de l’agriculture biologique et directeur de la Ferme de Sainte Marthe) et lui conseillent d’aller le rencontrer. Patrick prend son vélo, se rend à la ferme de Ste Marthe, et y restera plus de 30 ans ! Entré comme stagiaire, il finira responsable d’exploitation. Et c’est en 2011 qu’il décide de se mettre à son compte, sur ses propres terres, à quelques mètres seulement de la ferme de Ste Marthe.
De formation agricole, avec une option élevage, il deviendra maraîcher et semencier en autodidacte, en se formant à la fois sur le terrain, par des ouvrages spécialisés et au travers de rencontres.

Les terres que Patrick a rachetées étaient auparavant une aspergerie. Cette culture est réputée pour appauvrir les sols car les terres sont souvent à nues. Mais ce n’est pas ça qui l’a freiné, bien au contraire… Patrick l’a pris comme un défi et s’est donné pour objectif de rendre cette terre fertile. Au départ, il a apporté beaucoup amendement  et de compost, et pour assurer l’enrichissement de ses sols, il pratique la permaculture, en faisant se succéder les cultures sans interruption.
Tout seul sur son exploitation, Patrick ne compte pas ses heures. Cette année, exceptionnellement, il a eu recours à un peu d’aide extérieure. Toujours dans son esprit d’autonomie, et en perpétuelle expérimentation, Patrick fait ses propres semences (entre autres pour les échalotes, les salades, le persil, ou le basilic). Et comme il aime bien tout faire en avance, il est bien souvent parmi les premiers producteurs de l’association à proposer ses primeurs.
Ses productions sont principalement : concombre, tomate, carotte, mâche, aromates, condimentaires, oignon, betterave, jeunes pousses, salade…

Pour lui le système de distribution des paniers bio est un excellent moyen de soutenir les paysans. Les paniers bio du Val de Loire représentent 98% de son activité (dont une petite partie pour le réseau Biocoop), et le reste se fait en vente directe, au bout de son champ.

Aujourd’hui, Patrick aimerait faire profiter les « jardiniers en herbe » de son expérience, en prodiguant des conseils plus pragmatiques que théoriques, tout en tenant compte des réalités économiques. Le meilleur moyen selon lui pour construire des fondations solides et mener à bien un projet, en assurant un revenu décent au maraîcher.

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